Vous pouvez vous abonner à une lettre (par
e-mail) qui vous informera, une ou deux fois par mois, des nouvelles parutions sur le
blog .
S'Abonner à la Lettre de Tom Goldschmidt
Inscrivez votre adresse e-mail dans le champ "E-mail".
(Veillez à ne pas placer d'espace avant ou après
l'adresse, en la dactylographiant ou en effectuant un copier-coller, sans quoi vous recevrez un message
d'erreur).
Cliquez "Je M'Abonne"...
Vous recevrez un courriel de
confirmation. Cliquez sur le lien qu'il
contient. Et voilà ! Il est bien sûr loisible de se désabonner d'un
clic.
Vous pouvez aussi être prévenu/e à chaque parution en cliquant "Messages (Atom)"
au bas de la page d'accueil du blog.
Le Mythe Thermite (p. 2)
Ceci pour le seul immeuble 7. Or les auteurs parlent de toutes les tours,
puisqu'ils affirment se baser sur un échantillon recueilli avant la chute du
troisième immeuble, beaucoup plus petit que les deux autres ("Furthermore, it
is not mixed with dust from WTC 7, which fell hours later."). Les
estimations citées par
http://www.takeourworldback.com/wtcdemolition.htm vont de 150 à 750 tonnes
de thermite.
Toutes ces personnes auraient donc été d'accord pour
participer à un acte politique démentiel qui se conclurait par la mort atroce de
milliers d'innocents et d'énormes conséquences politiques ! Ou auraient bossé,
la nuit, à un travail étrange qu'on ne leur a pas expliqué, mais qui aurait
imposé des consignes de sécurité draconiennes ; elles n'en auraient parlé à
personne ; ensuite, au lendemain du 11 septembre, découvrant à quoi elles
avaient collaboré, ces personnes seraient paisiblement restées chez elle au lieu
de bondir horrifiées vers la presse et la police en hurlant "Je sais ce qui
s'est passé ! ".
Comment croire cela possible ? Pour rappel, quand cinq
hommes en tout et pour tout ont essayé de
simplement placer des micros au Watergate, ils ont été immédiatement découverts
et arrêtés, ce qui a entraîné plus tard la démission du président Nixon. C'était
en 1972, et pour un job minuscule, alors que les techniques de surveillance
étaient en 2001 mille fois plus efficaces et qu'il se serait agi d'un travail
énorme...
Il est vrai que j'ai trouvé sur un site
conspirationniste une réponse imparable : la thermite aurait été placée grâce à
des procédés militaires secrets que personne ne connaît. Là, il devient
difficile de répondre. On peut aussi invoquer le Saint-Esprit. Mais je pense que
le Saint-Esprit aurait refusé sa complicité, et en y réfléchissant bien,
techniques secrètes ou pas, il faut toujours autant de complicités pour truffer
de produit explosif ou incendiaire trois énormes bâtiments, et je doute que l'on
trouve dans un même service militaire de nombreux spécialistes qui accepteraient
sans broncher et sans rien révéler à personne de griller vifs 3.000 civils de
leurs compatriotes pour participer à un mensonge planétaire répugnant.
Autre explication
: "Les colonnes sont creuses sur presque toute la hauteur de la tour.
Du coup, si on dispose d'un matériau énergétique sous
forme, disons, de gel, on peut enduire la quantité que l'on veut (y compris
plusieurs centimètres) à l'intérieur des colonnes.
Cela peut se faire en effectuant des travaux sur
seulement un étage de la tour.
On dégage l'accès à chacune des colonnes. Dans chaque
colonne, on pratique une ouverture. Par cette ouverture, on fait passer un
équipement quelconque, par exemple une tête pulvérisante, qui projette le gel
nanothermite à l'intérieur de la colonne sur toute la hauteur nécessaire, et
suivant l'épaisseur nécessaire. Par la même voie on peut placer des explosifs
discrets ou des détonateurs à intervalles réguliers. C'est silencieux pour les
usagers des tours, c'est discret (on monte les matériaux par les ascenseurs), ça
nécessite peu de main d'oeuvre, j'avais déjà fait quelques estimations sur je ne
sais plus quel fil. C'est parfaitement faisable."
L'auteur semble ignorer que les deux tours mesuraient respectivement 415 et
417 mètres, que les colonnes étaient des centaines (59 colonnes externes par
façade à partir du 7ème étage et 47 colonnes dans le coeur pour les deux tours
principales font 283 multipliées par la hauteur, on arrive à environ 117
kilomètres par tour ). Il aurait donc fallu balader la ou les têtes
pulvérisantes dans 117 kilomètres de colonnes par tour principale. Il aurait
fallu introduire dans les bâtiments des câbles permettant de couvrir cette
distance, soit en très peu de temps (introduire des dizaines de têtes et une
centaine de kilomètres de câbles dans chaque tour !), soit, pour ne pas devoir
manipuler des dizaines de tonnes de matériel, en utilisant seulement une ou deux
têtes et un ou deux câbles à la fois, ce qui aurait impliqué des mois ou des
années de travail nocturne (démolition en 1998 d'un
bâtiment de 33 étages : 24 jours de préparation) . Dans l'une ou
l'autre de ces hypothèses, il aurait fallu manipuler non seulement ces têtes,
mais les deux fois quelque 400 mètres au minimum, des dizaines de kilomètres
dans l'autre hypothèse, de câbles qui devraient les faire descendre et monter !
Un poids pareil ? Une taille pareille ? L'auteur a-t-il jamais regardé la taille
d'un enrouleur de câble de, simplement, 80 mètres, avant d'écrire "on monte
les matériaux par les ascenseurs" ? (Il faudrait évidemment ici, vu le poids
et les distances, un enrouleur avec moteur, ce qui serait encore moins discret).
En plus, les cavités étaient interrompues en de nombreux endroits par des
joints. Comment passe la tête pulvérisante ?
L'auteur semble aussi ignorer que les colonnes centrales n'étaient pas
exactement de minces tubes
:
et que les asperger de l'intérieur de façon efficace aurait impliqué des
projections puissantes - par ailleurs leur dimension variait selon les étages
puisque le poids à supporter n'était pas le même au 3ème étage et au 110ème, ce
qui aurait rendu le travail encore plus complexe (et impossible sans des plans
extrêmement précis) - .
Cela dit, l'hypothèse ci-dessus n'est pas la seule. Il suffit de parcourir les sites conspirationnistes pour en découvrir d'autres, toutes contradictoires,
où abondent les conditionnels et les "il faudrait vérifier". Il est de toute
manière évidemment impossible de se livrer à ces travaux pharaoniques sans se
faire immédiatement repérer. Cette méthode et ses variantes tiendraient de la
folie pour une autre raison, c'est qu'il serait impossible de contrôler si
l'aspersion s'est faite convenablement, si les détonateurs sont bien placés
(comment les place-t-on, au fond, ceux là ? ). Donc impossible d'être sûr que
"ça va marcher". Il suffit de parcourir certaines équations et
suppositions pour avoir une idée de la complexité des hypothèses sur la
résistance des matériaux, l'effet des explosifs ...
Donc les conspirateurs se seraient lancé dans un pari
aussi affolant, en se disant "Si
on touche du bois, ça marchera probablement". Or, évidemment, les chances
d'un fiasco auraient été énormes dans toute tentative de démolition contrôlée
effectuée sans travaux préparatoires d'affaiblissement
des structures, sans aucune expérience au monde de démolition de bâtiment de
cette taille
.Le moindre
raté d'un explosif ou détonateur, le moindre problème d'horaire ... et c'est
l'échec. Avec pour conséquence la révélation immédiate de la supercherie, un
cataclysme politique mondial incalculable, la fin politique du Parti Républicain
et la mort pour les conspirateurs.
Par ailleurs, la thèse de la démolition contrôlée est
rencontrée iciavec une analyse des différences entre ce qui se passe en
cas de démolition contrôlée et ce qui s'est passé le 11 septembre.