Pas de débris ?
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Question 1 : pourquoi ces photos
n'apparaissent-elles pas sur le site
du Réseau Voltaire ?
Question 2 :
Pourquoi le Réseau Voltaire
coupe-t-il une
phrase importante d'un journaliste (voir la
retranscription de la conférence de presse
) lors de la conférence de presse du chef des pompiers :
"Chef, il y a de petits morceaux de l'avion
pratiquement partout, jusqu'au delà de l'autoroute, de petits
morceaux. Diriez-vous que l'avion a explosé, pratiquement explosé sous
le choc, à cause du carburant, ou... ? " ? C'est à cette question là que
le commandant des pompiers répond : "Vous savez, je préfèrerais ne pas
m'exprimer à ce sujet".
Et non à la question : "Que
subsiste-t-il de l'appareil ?" comme l'affirme le Réseau Voltaire.
Question 3 : pourquoi le Réseau Voltaire ne
met-il pas de lien vers le texte de la conférence de presse ?
Il n'y a pas de débris visible sur les
photos montrées par le Réseau Voltaire. Ceci ne signifie pas qu'il n'y
ait pas eu de débris dans le champ de la caméra, mais que - ces photos
ayant été prises à une certaine distance - qu'il n'y a pas de débris
suffisamment grand pour être visible. Des débris ont été photographiés
sur la pelouse et à l'intérieur du Pentagone. Sur la page
http://www.rense.com/general32/phot.htm
, on en voit une série, analysés et comparés
avec des pièces intactes de Boeing 757. La conclusion de l'auteur est
que c'est bien un avion de ligne commercial qui s'est écrasé sur le
Pentagone.
Pour
rappel, John Damoose dit que lors de l'évacuation du bâtiment
"on pouvait voir des morceaux de l'avion". Ervin Brown
déclare avoir vu sur la pelouse devant "ce qui semblait être des morceaux d'un petit avion".
Frank Probst déclare :
"Et j'ai vu cet avion venant droit vers moi à
ce qui semblait une vitesse de 300 miles à l'heure. J'ai plongé vers
le sol et j'ai regardé cette énorme machine qu'était ce bel avion se
transformer tout simplement en fumée".
Le journaliste Arthur Santana note "D'autres ramassaient des
morceaux de l'avion, il y en avait partout sur les lieux. Les morceaux
étaient placés dans des sacs bruns marqués PREUVES, et cette zone
était entourée d'un cordon jaune. Un grand morceau de l'avion, qu'il
fallut deux personnes pour porter, portait clairement visible la
lettre "C" de American Airlines". (article "Helping and Hoping,
A Man Resolves To Rescue His Wife", archives du Washington Post,
13 septembre 2001, consultable moyennant 2$95).
Mais la thèse officielle est que l'appareil a
été pratiquement annihilé par les flammes. Est-ce possible ? Colette
Oberlin, correspondante de la
RTBF, a
posé la question à deux experts américains de la sécurité aérienne
("Qu'en dites-vous", 10/03/02). Réponses :
- "Un avion est fait essentiellement de
matériaux friables, à l'exception bien sûr du moteur et du train
d'atterrissage. Les matériaux sont en fait l'aluminium et le
magnésium. Et lorsque l'avion s'est encastré dans le Pentagone, il est
parfaitement possible qu'il se soit tout simplement compressé, qu'il
se soit en quelque sorte désintégré. Les ailes de l'avion peuvent
parfaitement s'être repliées le long du corps, ce qui a limité le
point d'impact."
- "Où sont passés les débris d'avion ? "
- "Encore une fois, c'est une règle générale, lorsqu'un incendie
violent suit une catastrophe aérienne, on ne retrouve en général
pratiquement rien des débris qui disparaissent en fait dans
l'incendie. C'est vrai que nous avons tous encore à l'esprit la
magnifique reconstitution qui a suivi le drame du vol 800 de la TWA.
Mais il faut se souvenir que dans ce cas, les débris sont tombés dans
l'eau; ce qui a éteint l'incendie et ce qui a permis de reconstituer
l'avion. Mais la règle générale est que lorsqu'il y a un incendie, on
ne retrouve pas les débris"
Nous avons découvert et contacté un site spécialisé dans l'archivage
d'accidents d'avions,
Lost Birds Aviation Museum
. Un de ses responsables nous a écrit :
"Cet accident était dû à un impact à grande vitesse. Il reste très peu
de débris après un accident à grande vitesse. TENEZ COMPTE aussi du
fait que l'appareil transportait une grande quantité de carburant.
Notre base de données montre le même type de constatations après des
crashes d'avion à réaction contre des bâtiments".
Nous avons découvert via le Web Jean
Belotti,
expert français en sécurité aérienne au CV impressionnant, consulté
entre autres pour l'accident du Concorde près de Paris. Il nous a
écrit :
"* Sans avoir percuté
un obstacle, mais simplement à la suite d'un feu déclenché par une
surchauffe des roues après l'atterrissage, je connais le cas d'un
avion qui a brûlé, au sol, en moins de 5 minutes et il ne restait
presque plus rien que des cendres, sauf les trains d'atterrissages.
* Cela étant, après une percussion, il y a
des morceaux qui éclatent et sont projetés à des distances éloignées
du choc et de l'incendie. Donc, il devrait y avoir plusieurs morceaux
qui devraient ne pas être brûlés.
* De plus, même si tout a été brûlé, les
trains d'atterrissage, les instruments de bord, par exemple, restent
identifiables."
Ceci est intéressant en soi, et aussi
par rapport à un autre élément.
"Le Monde" a recueilli la réaction de
Raphaël Meyssan à propos de la photo représentant un débris de
carlingue qui figure sur cette page. La réponse a été, selon le
journal : " On nous raconte que l'avion s'est complètement
désintégré (...), mais on retrouve à plusieurs dizaines de mètres de
l'explosion un morceau de carlingue tordu, mais pas calciné".
Question : d'où vient ce morceau de carlingue si aucun avion n'est
tombé sur le Pentagone ? Remarque : oui, c'est exactement ce que
décrit Jean Belotti au point 2 : des morceaux qui sont projetés
sans être brûlés. Bon à savoir : cet expert nous a écrit que par
manque de temps, il ne s'était pas penché sur ce dossier, et qu'il
avait simplement vu passer le "Jeu des Sept Erreurs", sans plus. Ses
avis sont donc émis en toute "innocence" par rapport à la polémique
qui nous occupe.
"Le Soir Magazine" (hebdomadaire belge, 27 mars 2002) a interviewé le spécialiste
belge de l'aéronautique et commandant de bord Jean-Paul Ghosez :
"Cela me paraît tout à fait logique qu'on ne retrouve pas de débris
sur la pelouse. (...) Je pense que les débris se trouvent là où
l'avion s'est enfoncé. Les débris sont restés au fond du trou". NB
: c'est-à-dire un endroit où l'incendie a longuement fait rage, alors
que l'aluminium fond à 600°.
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