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Le Mythe
Thermite (p. 7)
Un professeur du célèbre Massachussets Institute of Technology (MIT), Thomas
W. Eagar, a déclaré à propos des mouvements conspirationnistes : "Ces gens
utilisent une méthode scientifique à l'envers ("reverse scientific method") ...
Ils décident d'abord de ce qui s'est passé, évacuent toutes les données qui ne
conviennent pas à leurs conclusions, et ensuite saluent ce qu'ils ont trouvé
comme la seule conclusion possible". C'est un bon résumé de l'analyse
suivante, que je reprends en partie d'un
forum :
"Le fait que les fragments gris-rouges découverts
dans la poussière contenaient, entre autres éléments, du fer, de l'oxygène et de
l'aluminium ne prouve en fait pas que de la thermite (un mélange d'oxyde de fer
et de poudre d'aluminium) a été utilisée pour démolir les tours. Au plus, il
démontre que c'est l'une des explications possible. Mais de véritables
scientifiques auraient aussi pris la peine de souligner que toute structure
basée sur de l'acier contiendrait beaucoup de rouille, que le revêtement des
bâtiments et les appareils qui les ont heurtés contenaient beaucoup de tonnes
d'aluminium, et que les fragments qu'ils ont examiné pourraient également être
un résultat d'interactions entre ces éléments, aux hautes températures
provoquées par la combustion du carburant. Ils auraient alors tenté de mettre à
l'examen la vraisemblance de cette théorie alternative, et peut-être d'autres,
ou au moins souligné la nécessité de poursuivre des recherches afin d'examiner
la vraisemblance relative des diverses possibilités. Il se trouve également des
faux-fuyants dans la recherche : par exemple, l'aluminium est décrit comme
existant en structures formées de petites plaques, mais leur taille n'est pas
mentionnée et donc il n'y a pas de réel élément prouvant qui supporte
l'affirmation que l'aluminium était présent sous forme de nano-thermite,
impliquée par la taille des particules de fer (environ 100 nanomètres).
La
déformation la plus
osée d'une véritable recherche scientifique se trouve dans le dernier paragraphe
des conclusions, où l'on lit "nous concluons que la couche rouge des fragments
rouges-gris que nous avons découverts dans la poussière du WTC est un matériau
thermitique actif qui n'a pas réagi, qui incorpore de la nanotechnologie, et est
un matériau pyrotechnique ou explosif à haute énergie". Au niveau des faits cela
peut être vrai ; mais en fait, tout ce que ces "chercheurs ont montré est qu'il
se trouvait dans la poussière des éléments qui entrent dans la composition de la
nanothermite, et qu'ils ont pu faire se consumer un fragment de la façon que
l'on peut attendre de la thermite (NDLR : nous avons vu que la validité de cette
expérience même est fortement mise en doute ailleurs). Il n'y a aucune preuve
que le matériau trouvé est de la thermite pré-manufacturée. Et même à ce niveau,
d'affirmer que ce matériau est de la thermite, il y a une autre faiblesse
fondamentale : ont-ils vérifié auprès des contractants qui ont assemblé les
cadres d'acier du World Trade Center pour savoir si par hasard de la thermite
n'a pas été utilisée pour les soudures de la construction ? Ceci aurait
contaminé toute la recherche, pour ne pas mentionner ses résultats.
Le Dr. Harrit, lors de sa prestation à la TV
danoise le 6 avril, qui est maintenant commémorée sur Youtube, bondit de la
trouvaille de très petites quantités de matériau semblable à de la thermite à la
conclusion impressionnante que les bâtiments
ont été démolis par des charges de thermite placées à l'avance. Mais la quantité
de thermite nécessaire pour provoquer un affaiblissement précis des cadres
d'acier aurait été extrêmement importante, et Harrit n'a pas pris le moindre
soin d'essayer d'expliquer comment, quand et par qui ce matériel aurait été
placé sur les éléments structurants d'acier, ou comment cela aurait été possible
sans que les forces de sécurité du WTC s'en aperçoivent. Et l'intervieweur
danois n'a pas pris la peine (ou n'avait pas la capacité intellectuelle ou la
connaissance) de se livrer à une analyse contradictoire envers Harrit et ses
conclusions extrêmement fantaisistes".