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Test / Critique/ Essai/ Review
Audiomulch 09b21 P. 2
Le travail, dans Audiomulch, se fait généralement dans trois fenêtres. Les jours de fête, vous pouvez recourir à une quatrième. Oui, quatre fenêtres maximum. Je renonce à compter combien de fenêtres l'on peut ouvrir dans Cubase... Bonjour simplicité.
Dans la fenêtre de gauche, vous alignez les composants dont vous avez besoin. Exemple : clic-droit dans cette fenêtre, un menu contextuel vous propose une série de composants, choisissons "New Generator", précisons "Bassline", clic, hop, shazam ! Un module (un petit rectangle gris peu impressionnant) apparaît dans la fenêtre de gauche. Double clic sur le module. Zap ! Une bassline est apparue dans la fenêtre de droite. Réglez-la, faites-la jouer... Pas un bruit. Il vous faudra tirer un (ou deux) câbles, à la souris, de cet instrument jusqu'au module "Soundout", qui représente, vous l'avez compris, la sortie vers la carte audio. Pour assaisonner vos couinements de basse d'un peu d'écho, vous intercalerez, d'un nouveau clic droit, un module "delay" entre la bassline et la sortie. Et d'un nouveau clic gauche, vous le ferez apparaître dans la fenêtre de gauche... Ce système est rapide et souple : si dans une configuration, le module « Test Tone » vous déçoit à l’usage, il suffit d’une commande « Replace » et un autre module viendra s’intercaler à sa place, en conservant les connexions.
Jusqu'à présent, ce n'est pas sorcier.
Quels sont les pièces de notre puzzle que nous pouvons aligner dans la fenêtre de gauche ?
Les générateurs : boîte à rythmes (simpliste au possible, ne mémorise qu’un pattern à la fois, pas de sorties multiples), bassline, synthétiseur additif (pas très impressionnant), arpégiateur et quelques autres. Cette modicité n’exclut pas quelques surprises : par exemple, une bassline dispose non seulement de sorties (c’est bien le moins), mais aussi d’entrées, ce qui lui permet de jouer le rôle de filtre. Impossible de ne pas tomber amoureux des arpégiateurs, disposant de leurs propres formes d'onde et de multiples paramètres, comme la possibilité de sauter certaines notes, d'en répéter, de jouer des séquences irrégulières (cf. les exemples audio, "arp").
Générateurs d’un autre type, diverses formes de lecteurs de boucles et de fichiers sonores wav ou AIFF. Attention, nous ne sommes pas dans
Ableton Live
: dans un "
Loop Player
", soit le fichier est lu au tempo du morceau, mais une basse enregistrée à 90 bpm et exécutée à 120 sonnera "Mickey Mouse", soit il conserve son tempo original mais sans time-stretch : il ne sera donc pas synchronisé avec le morceau. Un multi-file player jouera tous les fichiers qu'on y a chargés de façon synchrone, mais au tempo original et en se fichant du tempo de son environnement.
Les effets : une panoplie classique plus quelques modules plus exotiques, comme Frequency Shifter aux effets assez imprévisibles mais parfois fascinants. Selon les réglages, il compresse l'étendue harmonique des sons ou joue un rôle semblable d'un modulateur par amplitude.
Les filtres, dont certains se révèlent assez inattendus. South Pole est particulièrement puissant, permettant de jouer sur trois enveloppes, deux LFO, et une série de fréquences et de valeurs de résonnance de base, grâce à une matrice de modulation. PulseComb et ses nombreux paramètres fournissent des résultats assez surprenants de la part d'un filtre (cf. dans les exemples audio , "Pulsecomb" ).
Ajoutons des entrées, sorties, bus, crossfaders et mixeurs. Entendons-nous, un mixeur n’a ici rien à voir avec les tables de mixage virtuelles des séquenceurs mammouths, on y dose uniquement des volumes.
Ceci n’est pas à proprement parler la caverne d’Ali Baba, mais... Audiomulch accepte les
instruments et effets VST
. Ce qui multiplie évidemment la palette ci-dessus par cent. Nous avons lancé dans Audiomulch quelques grosses pièces - FM7, Sytrus, l' ensemble Reaktor Limelite (cf. les exemples audio) - sans problème, automation comprise. Seul échec :
FL Studio VST
. Une habitude à prendre : le nom des programmes ne s'affiche pas de la même façon que dans d'autres contextes.
shazam ! Un module (un petit rectangle gris peu impressionnant) apparaît dans la fenêtre de gauche. Double clic sur le module. Zap ! Une bassline est apparue dans la fenêtre de droite. Réglez-la, faites-la jouer... Pas un bruit. Il vous faudra tirer un (ou deux) câbles, à la souris, de cet instrument jusqu'au module "Soundout", qui représente, vous l'avez compris, la sortie vers la carte audio. Pour assaisonner vos couinements de basse d'un peu d'écho, vous intercalerez, d'un nouveau clic droit, un module "delay" entre la bassline et la sortie. Et d'un nouveau clic gauche, vous le ferez apparaître dans la fenêtre de gauche... Ce système est rapide et souple : si dans une configuration, le module « Test Tone » vous déçoit à l’usage, il suffit d’une commande « Replace » et un autre module viendra s’intercaler à sa place, en conservant les connexions. 
sorties multiples), bassline, synthétiseur additif (pas très impressionnant), arpégiateur et quelques autres. Cette modicité n’exclut pas quelques surprises : par exemple, une bassline dispose non seulement de sorties (c’est bien le moins), mais aussi d’entrées, ce qui lui permet de jouer le rôle de filtre. Impossible de ne pas tomber amoureux des arpégiateurs, disposant de leurs propres formes d'onde et de multiples paramètres, comme la possibilité de sauter certaines notes, d'en répéter, de jouer des séquences irrégulières (cf. 
