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Test / Critique/ Essai/ Review
Ableton Live 6
Toujours plus fort !
(cliquer pour agrandir)
Voilà maintenant quelques années que Live a sérieusement secoué la vision que nous avions d'un séquenceur. Si ce programme vous est inconnu, découvrez-le ici. Depuis cette première présentation, nous suivons le vaisseau amiral d'Ableton de version en version. La 5 était une adaptation en douceur. La 6 tient plus du choc. Si l'on y relève de nombreuses améliorations petites et moyennes, elle s'illustre surtout par deux ou trois grosses évolutions. Oserions-nous parler de saut qualitatif ?
La procédure d'installation (qui vous laisse tout le temps de consommer un café, et même un quartier de tarte) conseille de sauvegarder votre bibliothèque Live existante avant de procéder à la mise à jour. Faites-le, cela vous épargnera des pertes de donnée. Oui, il s'agit d'un bug, il sera sans doute vite corrigé, mais en attendant, un lecteur prévenu en vaut deux (je viens donc de doubler mon nombre de lecteurs).
Evidemment, Ableton a adapté son produit phare au multi-coeur. C'est bien nécessaire, mais par les temps qui courent, cela ne lui vaudra pas la palme de l'originalité. Plus spectaculaire : Live se met à l'image.
La vidéo
Il intègre désormais les vidéos au format *.mov (Quicktime). La preuve :
Celles-ci apparaissent dans le navigateur de fichiers aux côtés des échantillons audio et des Live Sets, et on les importe aussi facilement que n'importe clip audio. Certaines commandes leur sont applicables, mais ne vous imaginez pas recevoir un banc de montage vidéo caché dans votre séquenceur, même si quelques manipulations élémentaires sont permises : il s'agit ici de composer une bande son parfaitement calée sur l'image. Mais par exemple, sélectionner deux clips vidéo et choisir la commande "Consolider" vous laisse face à l'audio du nouveau clip, l'image a disparu. Les incontournables marqueurs Warp jouent bien sûr un rôle important dans la synchronisation entre image et musique. Comme Live affiche les éventuels marqueurs QuickTime du fichier vidéo, ceux-ci peuvent servir de repères pour placer des marqueurs Warp.
L'écran Session et ses possibilités de jongler avec les clips permettront sans doute de synchroniser séquences et effets avec une particulière facilité. Pour plus de confort visuel, la fenêtre vidéo glissera de bonne grâce vers un second moniteur et s'y ouvrira le cas échéant en mode plein écran.
