Graffiti, le site de Tom Goldschmidt

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qui fut consacré à l'électro-acoustique et à la musique assistée par ordinateur.
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Test / Critique/ Essai/ Review
Ableton Live 5

La version grand confort

Live 5
(cliquer pour agrandir)

Si vous ignorez tout de Live, lisez d’abord la présentation de ce logiciel , qui a changé et continue à changer la façon de travailler de bien des musiciens. Le présent essai, lui, est consacré à sa version 5. ( NB : Vous pouvez désormais découvrir sur ce site la version 6).

Comment situer cette version du logiciel par rapport aux précédentes ? Peut-être en soulignant qu’elle est plus pratique – mais dans un sens très vaste du terme - : pas de concept révolutionnaire, mais une maniabilité très largement améliorée, qui multiplie les possibilités.

Prêt à l’emploi

Ainsi, les clips Live. Un clip, en langage Ableton, c’est un bout de son ou de fichier MIDI, susceptible généralement de tourner en boucle puisque ce concept est au cœur de Live.

« Les Clips Live sont un remarquable moyen de conserver vos idées pour une utilisation ou un développement ultérieurs, car ils sauvegardent non seulement le clip d'origine, avec tous ses réglages de clip et d'enveloppe, mais aussi les périphériques d'origine de la piste ». Ainsi parlait le mode d’emploi. Sitôt dit, sitôt essayé : chargeons une boucle, surchargeons-la d’effets (Ableton), et faisons-la glisser de l’écran Session vers un dossier du navigateur – où elle apparaît désormais non plus comme un Un live clipfichier .wav, mais comme un clip, *.alc. Retirons-la de l’écran Session, et pour être bien sûr de notre coup, fermons notre session, créons un nouveau set live (un nouveau morceau), et chargeons-y le clip nouveau-né. Miracle ! Il se charge exactement tel que nous l’avions sauvegardé, avec sa profusion malsaine de chorus, flanger et filtres. La vue brouillée par nos larmes de joie, réitérons l’expérience, en utilisant cette fois non les effets Ableton, mais des insérables VST. La souris tremblante d’excitation, nous ramenons en piste le clip que nous venons d’enregistrer, et… Et rien du tout. Ce clip est bêtement là, tout nu, les insérables sont restés au vestiaire. La magie ne fonctionne qu’avec les périphériques de la marque. Mais c’est déjà fort intéressant.

Toujours dans le domaine du « prêt à l’emploi », les instruments Ableton sont désormais présentés avec une série de presets qui comprennent des ensembles d’effets. Ainsi, le réglage « Beat Police » de la batterie virtuelle Impulse comporte non seulement des sons, mais aussi une ligne de retard, une réverbération et un compresseur, avec leurs réglages. A propos d’instruments, Operator et Simpler bénéficient de quelques améliorations. Saluons divers nouveaux effets, dont l’un particulièrement … euh … exotique, labyrinthique et désorientant. « Beat Repeat » permet la répétition d’un signal. « Ah, c’est un écho, une ligne de retard ? ». Oui, mais non. C’est à une chambre d’écho ce qu’une capsule spatiale est à votre bicyclette. C’est une ligne de retard à laquelle vous demanderez « Répète une fois par Beat Repeat
mesure, sur le troisième temps, une durée d’une demi-croche, avec une probabilité de 80 %, en la répétant sur un temps et demi, en faisant baisser la hauteur tonale de 25 % entre le début et la fin de la répétition, en faisant passer le tout par un double filtre
 ». Les résultats peuvent être aussi étonnants que ceux produits par un synthétiseur sophistiqué. Le prix est bien sûr qu’il faut pas mal de tâtonnements pour se servir de Beat Repeat en sachant à peu près ce qu’on fait (exemples audio : beatrepeat). Un arpégiateur fait son entrée parmi les effets MIDI (exemples audio : arpeggiator)

Polyrythmes et bégaiements

Comme souvent dans Live, de petites améliorations cachent de grosses possibilités. Par exemple, il est possible de faire « sauter » la lecture d’un clip : si vous cliquez le champ ad hoc dans la fenêtre du clip, la lecture va bondir en avant d’une valeur égale à celle choisie pour la quantification globale. Il est possible d’affecter cette fonction à une commande MIDI extérieure, ce qui peut avec un peu d’entraînement, donner beaucoup de souplesse : les DJ vont adorer cette possibilité de « stutter » (exemples audio : scrub ). En recourant à une commande MIDI, vous découvrirez aussi de nouvelles façons de décaler, en temps réel, la lecture d’un clip par rapport à celle d’un autre, qui vous ouvrira peut-être l’accès à des polyrythmes insoupçonnés (exemples audio : desync).

 

La suite

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© Tom Goldschmidt
Free
pics: www.bigfoto.com

 

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