Graffiti, le site de Tom Goldschmidt

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Test / Critique/ Essai/ Review
Sytrus

Les habits neufs de la synthèse FM

Sytrus
(cliquer pour agrandir)


NB : depuis la parution de cet article, Sytrus s'est encore enrichi à plusieurs points de vue (filtres, arpégiateur, édition d'harmoniques, copie d'enveloppes de fichiers audio...) mais sans que les bases exposées ici en soient modifiées.

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Vous n'ignorez rien de la synthèse par modulation de fréquence, n'est-ce-pas ? Car vous vous êtes imprégné de la page que nous y avons consacrée. En fait, il faudrait quand même un peu plus que cette page pour savoir tout ce que le sujet comporte. Il faut même une longue pratique et un peu (au moins) de théorie pour vraiment maîtriser la FM. Ce qui n’empêche pas cette technique de revenir régulièrement au-devant de la scène. Et ses possibilités, depuis le temps glorieux (1983) du DX7, se sont enrichies. Les instruments virtuels dédiés à la FM sont de plus en plus nombreux : FM7 de Native Instruments, Toxic de Maxx Claster, FM Synth de Oxe ... Et Sytrus. Qui d'ailleurs, comme la plupart de ses rivaux, importe des fichiers contenant des sons de DX7 - quitte à les moderniser ensuite -.

Sytrus importe les sons de DX7

Sytrus (né chez Image-Line, firme belge créatrice du séquenceur et studio virtuel FL Studio) est un synthétiseur virtuel (insérable VST, donc utilisable ailleurs aussi que dans FL Studio) basé sur la FM. Mais il va beaucoup plus loin : s'il avait été possible de disposer de pareilles possibilités au début des années '80 (époque où l'on vendait en masse des synthétiseurs FM Yamaha DX7), on se serait battu et ruiné dans les magasins de musique pour repartir avec pareille bestiole. Un DX7 coûtait l'équivalent de quelque 2500 euros, qu'aurait-on donné pour une machine qui aurait compris tout ce que comprend Sytrus ?

Mais que comprend-il donc ?

- Tout d'abord, six opérateurs. Encore une fois, reportez-vous à la page ad hoc si ce terme ne vous dit rien. Six opérateurs, cela fait bonne mesure, c'est le même nombre que papa DX7, et l'interaction entre six opérateurs ouvre déjà des horizons qu'il faudrait des années pour explorer en profondeur.

Encore parlons-nous ici d'opérateurs qui ne produisent comme matière première qu'une forme d'onde très simple, une sinusoïde. Sytrus offre bien plus complexe.

- En plus de la FM, une modulation en anneaux (Ring Modulation) possible entre tous les opérateurs.

- Trois filtres et un module de distortion (waveshaper).

les filtres de sytrus

- Des effets : un chorus et trois lignes de retard.

- Un mode Unisson particulièrement souple.

- Des enveloppes et possibilités de modulation nombreuses et complexes.

Des enveloppes complexes

Voilà pour la présentation générale. Penchons-nous maintenant sur la bête.

Et dès le premier coup d'oeil, nous poussons un cri de déception, face à un problème qui dépasse le cas Sytrus pour toucher tous les produits de Image Line : une option visuelle qui a malheureusement des conséquences sur la convivialité. Membres éminents de la LAL (Ligue Anti Lisibilité), les créateurs de FL Studio estiment qu'un programme doit se présenter sous forme de caractères minuscules et de fines lignes, en gris moyen sur gris légèrement plus foncé. Il ne s'agit pas d'une distraction, d'une absence de réflexion, mais d'une obstination qui tient pour nulles les régulières protestations d'usagers, d'un amour inflexible pour une esthétique qui fut hi-tech jadis et fait aujourd'hui la fortune des opticiens. Si vous n'avez pas 10/10 à chaque oeil, vous devrez peut-être modifier vos paramètres d'affichage. Certaines cartes graphiques (par exemple la Matrox dual head) comportent des "loupes" beaucoup plus pratiques que celle de Windows, c'est le moment de s'en servir. Pour ne rien améliorer, Sytrus se présente sur une fenêtre pas très grande et qu'on ne peut redimensionner.

Fermons les yeux pour oublier tout cela, et jouons une note : nous les rouvrons sous le coup de l'étonnement. Est-ce bien un instrument FM que nous entendons ? Dans ce cas, nous dit l'expérience, le son est plutôt froid, typiquement digital, parfait pour les sonorités métalliques, percussives... Or, ce que nous entendons est une nappe moelleuse, évolutive, d'une chaleur à se mettre en maillot. Bon, ce n'est pas par hasard que ce "SysnString - Fat Texture" figure en tête de la liste des presets : il est là pour susciter cet étonnement justifié. Mais le ton est donné : Sytrus n'est pas du tout un "simple" DX7 logiciel.

Un bloc note à presets

La suite

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© Tom Goldschmidt
Free
pics: www.bigfoto.com

 

Carte des Programmes (instruments, effets, séquenceurs, divers)

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