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Test / Critique/ Essai/ Review
Arturia Analog Factory
Simplifiez-vous la vie...
(cliquer pour agrandir)
"Programme Intuitif" nous annonce l'emballage. C'est le moins qu'on puisse dire.
L'interface complète d'Analog Factory n'est guère plus compliquée qu'un seul des multiples modules qui composent, par exemple, le Moog Modular V du même concepteur. En fait, pour tout potage, vous avez droit à un petit clavier virtuel, 11 potentiomètres rotatifs, les quatre tirettes d'un générateur d'enveloppe ADSR, huit boutons "snapshot" et deux boutons de transposition. Au-dessus de ces rares commandes, un écran. Point à la ligne.
Simplement, sous ce capot modeste, vous attendent 2.000 sons, choisis parmi les meilleurs existant pour les célèbres synthétiseurs recréés sous forme virtuelle par Arturia : ARP2600, CS-80, Minimoog, Moog Modular, Prophet V, Prophet VS. Analog Factory n'est-il dès lors qu'un énorme coffre à sons ? Oui et non. Pas question ici de créer une sonorité "from scratch", à partir de rien, comme avec un synthétiseur à part entière. Mais ceci ne veut pas dire que l'utilisateur ne peut pas intervenir sur la matière première sonore. Il dispose d'un filtre passe-bas, d'un réglage de résonnance, d'un LFO qui modulera, selon les cas, le volume (trémolo) ou la hauteur (vibrato), d'un chorus et d'une ligne de retard minimalistes, d'un générateur d'enveloppe à quatre segments, et de quatre potentiomètres dont l'affectation varie de son en son : les ingénieurs d'Arturia leur ont choisi les quatre paramètres qui leur semblaient les plus importants ("key parameters") pour chaque preset : ici, deux fréquences d'oscillateurs et deux formes d'onde, là, le niveau des oscillateurs et la fréquence du filtre, etc. (un système qu'on retrouve dans Sample Tank). Cela dit, l'utilisation de ces "key parameters" n'est pas toujours évidente au premier abord : certains paramètres n'ont un effet que si un autre paramètre au moins a déjà été modifié.