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Test / Critique/ Essai/ Review
Nuclear Cranium p. 2
Le son de chaque tranche est ensuite livré à une ligne de retard (à deux types de delay, court ou long) dont le rôle s'avère essentiel. Reste le panoramique, le volume, et une précision importante : tous ces paramètres sont flanqués de LFOs, à cinq formes d'onde, mais à amplitude fixe et non synchronisables au tempo. Cette abondance d'oscillateurs à basse fréquence est pour beaucoup dans les possibilités FSUesques que déploie Nuclear Cranium. N'empêche qu'il est possible de s'en servir avec une relative modération.
Filtre à peigne, oui, mais assez différent de ses collègues, généralement plus délicats et plus prévisibles. Comparer Nuclear Cranium à, par exemple, Dronebox, c'est comparer un élégant cheval de promenade à un bronco : on ne s'habille pas le coeur de la même façon pour une sortie au Bois et pour un rodéo. S'il parvient lui aussi à fournir l'assez traditionnelle sonorité de cordes résonnant en sympathie les unes des autres, il jaillit souvent de cet enclos trop étroit pour lui, pour multiplier ruades et cabrioles : textures métalliques, réacteurs en délire et soucoupes volantes pour film S.F. des années '50. Et bien sûr, les résultats varient selon la matière première : même si celle-ci n'est plus audible, un son de cloche et une nappe ne donneront pas la même récolte pour de mêmes réglages. Moins amusant : Nuclear Cranium est un véritable dévoreur de cycles, du moins si l'on utilise les quatre fréquences (il est possible de déactiver chacune). Sur une machine où FM8 tout seul fait monter la jauge de Cubase à 10 %, l'irruption de Nuclear Cranium envoie le témoin à ... 50% des ressources ! Fuck the CPU up ?