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Quelle époque ! Où allons-nous si un synthétiseur (VST Windows) ne ressemble plus à un synthétiseur ? Regardez-moi ça ! Où sont les boutons, les potentiomètres ?
C'est clair, UFO ne ressemble guère à la moyenne de ses cousins, et sa publicité le clame haut et fort. De quoi susciter la curiosité, donc essayons.
Un essai standard commence par le tour des sons d'origine. Parfois intéressants, parfois pas affolants, notamment pas ceux qui s'efforcent d'évoquer un piano électrique ou une basse fretless. Ce n'est visiblement pas le point fort de l'instrument. Les effets et séquences rythmiques sont de meilleure facture, mais ... on y trouve souvent du souffle, un bruit blanc que votre serviteur trouve parasite. Comment s'en débarasser ? Un coup d'oeil sur l'écran, le mot "noise" qui saute aux yeux dans l'une des fenêtres, et dans la même fenêtre un point blanc proche de ce mot. Le geste de souris vient tout seul : saisir le point blanc, l'éloigner de "noise". Aâh ! C'est nettement mieux. Mais le son reste bien terne. Autre fenêtre, autre point blanc, et le mot "Bright" (brillant) dont ce point est assez éloigné : il faut rapprocher le point du mot, cela tombe sous le sens. Et ça marche.
Je viens de saisir sans y penser l'essentiel de la "méthode UFO".
Les créateurs de cet insérable ("plug-in") VST ont rompu avec une vieille tradition, celle de partir d'un point de vue de technicien pour amener l'usager - avec plus ou moins de pédagogie - à s'y plier. Eux sont partis de la perception qu'a l'usager du son qu'il crée, et ont plié l'interface à ce point de vue. Qu'est-ce que cela donne ?