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Test / Critique/ Essai/ Review
FM8 (Native Instruments)
La FM grand confort.
(cliquer pour agrandir)
Où est le temps où parler de synthèse FM vous classait comme contemporain de Vercingétorix ? Comme fossile momifié vivant devant le clavier de son DX7 ? La méthode chère au professeur Chowning et à Dave Bristow revient en force (si vous en ignorez les bases, il est grand temps de les découvrir ici) ! C'est un déferlement ! Une invasion ! Pour ne citer que les plus grosses pointures, Sytrus, Operator, Octopus rivalisent de possibilités... dans le sillage du FM7 de Native Instruments, qui avait déjà largement renouvelé l'image de la FM par ses filtres, ses effets, ses formes d'onde, ses algorithmes, débordant largement des territoires couverts par les synthétiseurs de la vaste gamme Yamaha DX. Mais - comme nous le rappelle l'un des sons d'usine - "All things must pass", le FM7 cède la place à son successeur, nommé oh combien originalement FM8.
Installation et enregistrement sans problème. Premières impressions : on salue avec plaisir la clarté de l'interface qui nous accueille, avec ses onglets disposés sur le côté gauche. Là où le FM7 assénait du noir, du jaune et du vert assez durs à l'oeil, son successeur joue la finesse : rien qu'une palette de gris (vous avez dit iPod ?), avec une touche d'orange pour la surbrillance et un fifrelin de bordeaux pour les enveloppes. Voilà pour les yeux. Côté oreilles, c'est le bonheur. Le FM8 est parfaitement compatible avec les sons du FM7, il est livré avec les deux bibliothèques originalement destinées en option à celui-ci, et importe les sons conçus pour l'ancêtre DX7. De plus, bien sûr, il offre ses 200 presets à lui. Pas mal de nouveaux sons s'avèrent splendides, pleins de définition et de force. Les amateurs de séquences toutes prêtes (vous utilisez vraiment ça ?) seront gâtés, les autres trouveront cette abondance quelque peu envahissante, mais certains de ces motifs se révèlent intéressants et dépassent le cadre du prémâché pour techno élémentaire.. Bien que le FM8 soit un instrument assez polyvalent, la majorité des nouveautés affichent une couleur digitale affirmée. On y trouve bon nombre de nappes plus ou moins expérimentales et généralement très réussies.
Encore faut-il s'y retrouver dans le classement des sonorités. L'instrument s'est mis au goût
Native Instruments du jour : il faut être compatible avec le système Kore, qui doit permettre à l'usager une gestion hyper efficace de ses sons. Ceux-ci sont donc pourvus d'une série d'Attributs et de Méta-Informations ! N'entrons pas dans le détail de ces impressionnantes colonnes, l'idée est de vous permettre une recherche par critère : "FM8, trouve-moi des basses acoustiques, chaudes, courtes et convenant pour du jazz. Indique-moi pour chacune sa consommation en ressources du processeur, son temps de chargement, et je veux pouvoir donner une cote à chaque son que tu m'auras trouvé". En plus des colonnes de critères, vous pourrez recourir à un navigateur et y créer vos propres dossiers et sous-dossiers. On patauge un peu au départ entre les différents modes de visualisation, le système n'est pas tout à fait évident à saisir au début, mais bien pratique une fois qu'on l'a dans les doigts. Vous pouvez créer, de plus, votre dossier de sons favoris, et le fourrer d'autant de sous-dossiers qu'il vous plaira, mais c'est presque superflu.