Graffiti, le site de Tom Goldschmidt

Ces pages reprennent celles de mon ancien site Inspira-Sons,
qui fut consacré à l'électro-acoustique et à la musique assistée par ordinateur.
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Test / Critique/ Essai/ Review
Mac OSWindows
Sound Designers |
Spectral Suite

"Un spectre hante l'audio..." ;-)


Spectral Suite au complet
(cliquer pour agrandir)

Les quatre effets VST (Mac et Windows) qui composent cette suite partagent un point commun, que le nom de l’ensemble indique : ils ont tous quelque chose à voir avec le domaine des fréquences. Commençons par le moins décoiffant, mais pas le moins sympa.

Da Bomb est une distorsion, travaillant soit par modélisation de disto tube genre overdrive avec différents niveaux d’impédance, soit en mode écrêtage. Da Bomb nous semble une disto souple, chaleureuse et, malgré son nom, pas exagérément destructrice.
Da Bomb VST

Phat. Un observateur attentif s’en doutera, il s’agit de grossir le son, et pour ce faire, on s’en prendra à la partie du spectre qui s’y prête le mieux : les basses. Phat génère des basses, en fonction du son traité. Nous avons bien dit « génère », pas « grossit », il ne s’agit pas d’une variante sur le thème de l’égaliseur. Phat analyse le son, en déduit des basses du type « sub », qu’il synthétise, les filtre, les amplifie, et les mélange au son original. Si vous le souhaitez, vous pouvez supprimer ce dernier et n’utiliser que les basses ainsi générées, mais les cas où cette façon de faire est utile ne doivent pas être très fréquents. Avec deux potentiomètres en tout, on ne risque pas la migraine. Si l’on pousse celui du « gain », on obtient des basses quelque peu saturées, sinon Phat agit plutôt en douceur et fournit des résultats fort agréables. Attention, l’abus peut nuire à la santé : lorsqu’on a utilisé pendant quelques minutes Phat pour « booster » une boucle, on trouve celle-ci bien maigrelette lorsqu’on coupe l’insérable.

Attention, en plus de la version comprise dans la suite, Delaydots propose une version « Pro ».
Phat VST Delaydot

PitchBand nous emmène à un tout autre niveau de sophistication. Il s’agit ici de décaler des hauteurs tonales. Pitchband s’empare d’un son et en tire deux autres, dont les hauteurs sont déterminées par deux potentiomètres « Pitch ». L’un de ces sons est constitué d’une bande de fréquences située entre 0 % et la position sur laquelle vous aurez placé le potentiomètre « Band ». L’autre, d’une bande de fréquences allant de la position du potentiomètre « Band » à la fréquence d’échantillonnage. Les réglages « Pitch 1 » et « Pitch 2 » modifient donc la hauteur tonale de ces bandes. La gamme de résultats possibles est encore élargie par quelques possibilités supplémentaires. Vous pouvez par exemple choisir entre une variation maximum d’une octave par bande et un maximum de quatre octaves. L’heureux usager jouera également sur la taille des blocs utilisés pour le calcul de la FFT (FFT, comme le mode d’emploi ne le précise pas, signifie « fast Fourier transform », l'analyse de Fourier rapide, qui permet de traduire un phénomène cyclique en fréquences compréhensibles par notre cerveau), l’usager, disions-nous, jouera donc sur la précision du dit calcul, ce qui permet de passer d’un son précis et agréable à une distortion particulièrement boueuse.

Entendons-nous, il ne s’agit pas ici d’un « pitch-shifting » tels que Melodyne, Cubase, Live et consorts sont fiers de nous offrir, une transposition si élégante qu’on ne la remarque pas (si tout va bien). Ici, on vise au contraire à obtenir un effet, généralement surprenant, souvent étrange. PitchShift se révèle souple et amusant, permettant des distorsions, des voix fantomatiques ou démoniaques, et des variations (heureusement) plus subtiles . Pitchband VST Delaydot

La suite de l'article

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© Tom Goldschmidt
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pics: www.bigfoto.com

 

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