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Test / Critique/ Essai/ Review
Brush
Filtres en Peigne
(cliquer pour agrandir)
VST et VSTi pour Windows
Saluons l'une des interfaces les plus laides qu'il nous ait été donné de contempler. Epuisante pour les yeux, elle est également peu pratique : les potentiomètres rotatifs sont extrêmement peu précis. Une fenêtre dans le coin inférieur droit donne heureusement des indications chiffrées, mais pour l'activer, il faut cliquer sur le potentiomètre du paramètre choisi, ce qui le fait immanquablement bouger - et donc vous fait perdre vos réglages. Il est possible de modifier les réglages par petits incréments en utilisant l'oreille droite de la souris. Il arrive que cela marche, mais le résultat n'est pas du tout garanti.
Chaque peigne dispose d'un "pitch" (réglage de la hauteur tonale), d'un LFO et d'un filtre. Le choix du type de filtre pour chaque peigne est fondamental : selon que vous choisirez passe-bas, passe-haut, passe-bande ou rejet, vous obtiendrez des résultats complètement différents. L'architecture de BrushFX ne simplifie pas les choses, puisque les quatre peignes sont regroupés par paires, chacune des deux paires entrant dans un module "post-peigne" comprenant entre autres lui-même un filtre passe-bas, passe-haut, passe-bande ou rejet, ainsi qu'un LFO, une ligne de retard, une distortion...
Certaines formes d'onde des LFO sont passablement inusitées, telles que "fractal", "Add2" ou "Pulse Down". Moins réjouissant : vous ne pourrez pas synchroniser ces oscillateurs à basse fréquence avec le tempo. Pour vous consoler, vous pourrez commander l'accord de chaque peigne via un clavier MIDI, ce qui ajoute évidemment énormément de souplesse.
Le manuel se contente de détailler la conception technique de l'effet : ne comptez pas sur lui pour vous refiler quelques astuces.
Les multiples interactions qu'il héberge font à la fois l'atout et la faiblesse de ce VST : d'une part, il est indéniablement versatile, les sonorités qu'il engendre sont extrêmement variables. Revers de la médaille : BrushFX est, au départ, assez difficile à manier - un peu comme une voiture qui répondrait au volant de façon assez aléatoire -, et si votre but est d'obtenir rapidement l'effet que l'on attend le plus fréquemment d'un filtre en peigne, celui de corps sonores entrant en vibrations par sympathie, vous risquez d'errer un certain temps. D'autres VST (Dronebox, Sympathizer, les GRM Tools...) ou encore les Resonators de Live seront plus adaptés. Si en revanche vous adorez passer des heures à manipuler des potentiomètres pour récolter des résultats imprévus : bienvenue !
Enfin, pour vos 35$, vous aurez droit non seulement à cet effet, mais aussi à un synthétiseur virtuel basé sur la même architecture, et capable d'effets amusants, mais nullement promis à laisser une trace dans l'Histoire.